Léger et de faible épaisseur, l’isolant mince réfléchissant peut faire de quelques millimètres à quelques centimètres.
A la manière d’un mille-feuille, il est composé de plusieurs couches d’aluminium, entre lesquelles on retrouve d’autres composants tels que de la ouate, de la mousse, du feutre…
Ils fonctionnent sur le principe de la réflexion. Les différentes couchent renvoient le rayonnement thermique à l’intérieur de l’isolant et l’empêche de sortir. La chaleur ainsi conservée ne sort donc pas de l’habitation.
- Minces, comme leur nom l’indique, ils ne prennent que peu de place et sont donc parfaitement adaptés à l’isolation des combles aménagés.
- Facile et rapide à poser, un isolant mince réfléchissant ne nécessite pas forcément l’intervention d’un professionnel et la main d’œuvre requise est limitée.
- Léger, il ne risque pas d’alourdir les combles et aucun travail de renforcement de la structure de l’habitation n’est à engager.
- Il est étanche à la vapeur d’eau et ne nécessite donc pas la pose d’un pare-vapeur supplémentaire.
- Il ne présente aucun risque pour la santé et aucun élément cancérigène ne le compose. Il n’y a donc aucune précaution particulière à prendre pour le manipuler.
Sa résistance thermique et ses performances d’isolation phonique sont assez faibles, et son efficacité globale fait débat. En effet, selon l’organisme BM Trada Certification, ce type d’isolant est conforme à la RT 2012, et 3,5cm d’épaisseur d’isolant mince réfléchissant aurait la même efficacité isolante que 20cm d’épaisseur de laine de verre.
Pourtant, l’ADEME se base quant à elle sur une étude menée par le CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), datée de 2007, qui établit qu’une épaisseur d’isolant mince de 2cm n’équivaut qu’à 6cm d’épaisseur d’un autre isolant. Cela ne suffirait donc pas à être en adéquation avec les règles de la Réglementation Thermique, et signifierait que ce type d’isolant ne peut être utilisé qu’en complément, afin d’améliorer le bilan global de la résistance thermique et de l’isolation phonique.
Les fabricants, quant à eux, se basent sur les propriétés « coupe-vent » des isolants minces, qui auraient un fort impact sur la limitation de la consommation d’énergie car ils ne laissent pas passer l’air. A l’inverse, les isolants traditionnels sont perméables à l’air, ce qui tendrait à faire diminuer leurs performances.
Ce type d’isolant est économique. Il faut compter entre 5€ et 10€ par m² de surface à isoler.