L’efficacité de l’isolation des combles se fonde sur trois critères différents : la conductivité thermique, l’épaisseur, et la résistance thermique.
Ces trois caractéristiques doivent être étudiées afin de mettre en place un projet d’isolation.
La conductivité thermique se mesure et s’exprime en Watt par mètre et par degré Celsius. Cela s’écrit « W/m.°C ». La conductivité thermique est la capacité d’un matériau à conduire la chaleur. Plus la conductivité thermique est faible, moins la chaleur traverse ce matériau. Lors de l’isolation des combles, on utilise donc des matériaux avec une conductivité thermique faible.
L’épaisseur du matériau isolant utilisé influe également sur sa capacité d’isolation. Plus le matériau sera posé en couche épaisse, plus son efficacité sera optimale. Les niveaux de performance énergétique recommandés par la réglementation imposent une épaisseur minimale d’au moins 20 centimètres.
L’épaisseur, dans le cas de l’isolation de combles aménagés, agit directement sur l’espace à vivre disponible. On peut donc être tenté de la réduire au maximum, mais il ne faut surtout pas. Jouer sur l’épaisseur de l’isolant influe sur le prix des travaux d’isolation à hauteur de seulement 10%, mais elle a un rôle très important dans l’efficacité ! Il faut donc trouver une autre solution si l’on souhaite garder le maximum d’espace sous ses combles.
Il est possible de choisir d’isoler par l’extérieur, mais c’est plus coûteux. Il reste donc à choisir un isolant dont la conductivité thermique est la plus faible, afin de pouvoir se contenter d’une épaisseur de matériau minimale. C’est la laine de verre qui a la conductivité la plus faible, environ 0.03, contre en moyenne 0.04 pour les autres matériaux. Ce qui permettrait de réduire l’épaisseur de 18 à 14cm pour une résistance thermique égale.
Une autre solution, encore peut répandue en raison de son coût très élevé, est l’isolant en panneaux sous vide. C’est cher, mais tout dépend du prix que l’on accord au m² disponible supplémentaire.
La résistance thermique regroupe les deux critères précédents. Elle s’exprime en mètres carrés, degrés Celsius par Watt. Cela s’écrit « m².°C/W. Il s’agit de la performance globale de l’isolation, en fonction du type d’isolant choisi et de sa conductivité thermique ainsi que de l’épaisseur de cet isolant qui a été posée.