Comment choisir son crépi de façade ?
Le choix d’un crépi de façade est très important, il a vocation à protéger la maison, mais également à la décorer.
C’est la raison pour laquelle nous vous proposons de découvrir tous les points importants sur les différents types de crépis disponibles sur le marché, ainsi que leur préparation pour que la pose soit un succès durable.
Pourquoi utiliser un crépi de façade ?
Le crépi concerne différents enduits décoratifs granuleux au grain épais. Avant de choisir le crépi pour faire l’application, il faut bien prendre en compte les caractéristiques de ce type de revêtement de façade.
Le
crépi de façade ne s’utilise pas sur tous les types de matériaux et ne s’adapte pas à tous les supports comme le bois par exemple. Un enduit lisse accentue la beauté de votre extérieur tout en vous isolant bien du froid et des courants d’air en hiver. Le crépi de façade a de multiples fonctions et il faut bien prendre en compte les critères avant de faire sa sélection.
Pour que le crépissage de votre façade soit réussi, il faut que la surface soit bien plane pour que l’enduit ne rencontre aucun défaut lors de la pose. En posant donc l’enduit lisse, vous protégez votre façade tout en améliorant son apparence.
Il est possible ensuite de le recouvrir par une peinture décorative. Le crépi se trouve dans ces quelques teintes : le blanc, le crème, le sable ou les tons de gris. Avant de choisir la couleur de votre crépi, il faut consulter le PLU de votre commune pour voir les couleurs autorisées.
Les types de crépi
Il y a trois types importants de crépi que vous pouvez considérer :
Le crépi en mortier
Le plus simple et basique des crépis, c’est un mélange de sable, de ciment et d’eau. Il se pose facilement en s’appliquant sur tous les types de supports. Ce crépi est résistant, mais il faut savoir apprécier son côté rugueux.
Le crépi à base de chaux
Ici, la chaux remplace plus ou moins le ciment. Vous pouvez opter pour la chaux hydraulique naturelle qui contient une proportion variable d’argile et se durcit avec de l'eau puis de l’air. Il y a aussi la chaux aérienne utilisée pour sa blancheur, avec une prise à l’air lente.
Vous pouvez obtenir le crépi à base de chaux sous forme de poudre ou de pâte. Ce crépi est avantageux, car tout en étant élastique et imperméable, il évite l’apparition de fissures et les problèmes d’humidité en permettant aux murs de respirer.
Le crépi à base de chaux est aussi antibactérien et antifongique. Son application est plus technique étant donné que la chaux sèche plus lentement que le crépi en mortier.
Le crépi en plâtre
Il est fait à base de poudre de plâtre issue du gypse. C’est un crépi régulateur hydraulique, car il absorbe l’humidité des murs pour ensuite la restituer. On utilise le crépi en plâtre en intérieur en général et son application est facile.
Les différentes finitions
La finition projetée
Se réalise par une machine spécifique que le maçon utilise pour projeter le crépi de façon uniforme sur le mur. C’est une technique rapide et performante. Le crépi est malaxé au dernier moment pour ensuite être projeté mécaniquement. Cette mise en œuvre requiert très peu d’efforts et reste pratique et peu onéreuse.
La finition écrasée
Le crépi est ici projeté sur le mur pour ensuite être écrasé pendant qu’il est encore frais avec une taloche qu’on appelle lisseuse. Ainsi, le crépi projeté n’a plus un aspect rugueux, mais plutôt une apparence moirée, changeante à la lumière. Cette finition est plus onéreuse qu’un crépi projeté.
La finition talochée
C’est un crépi qui est travaillé pour être visuellement attirant et élégant. Il faut d’abord faire un crépi projeté classique et ensuite le travailler avec précision à la taloche. Cette technique est commune auprès des maçons. La réalisation des motifs et leur régularité sont les points difficiles, mais c’est ce qui donne l’effet final.
La finition grattée
après avoir projeté le crépi, il est gratté avec une règle de grattage ou d’une taloche à clous. C’est une finition manuelle qui offre un rendu uniforme et contemporain. Le crépi gratté est plus onéreux que le crépi projeté, mais moins que d’autres finitions.
Les critères de choix importants à prendre en compte
Choisir selon la destination et le support
Le type de crépi que vous allez choisir doit dépendre de sa destination. Si c’est pour l’extérieur, il faut impérativement choisir un crépi imperméable pour protéger le bâtiment des intempéries, mais pas trop pour ne pas causer de condensation et de vapeur d’eau.
De plus, le crépi doit être moins étanche et moins dur que son support. Pour les murs en béton, en brique ou parpaing, on peut utiliser différents types de crépi. Mais encore, les supports en béton cellulaire ou à faible résistance demandent un crépi spécifique.
Choisir la couleur du crépi
Pour l’intérieur, il faut opter pour des couleurs claires et froides ; le blanc, le gris clair ou le vert acidulé, car ces couleurs agrandissent visuellement l’espace. Pour l’extérieur, optez pour ces mêmes couleurs pour des façades exposées sud, sauf le blanc qui est salissant.
Pour les façades exposées nord, un crépi de couleur neutre convient. Notez que les couleurs des maisons dans votre voisinage influenceront davantage votre choix, tout comme le style régional. Faites attention aussi à ne pas multiplier les couleurs en intérieur comme en extérieur. Par exemple, en façade, prenez en compte les couleurs de votre toiture, de vos fenêtres et boiseries.
Des points importants à retenir concernent aussi le choix de couleur de façade selon le plan local d’urbanisme (PLU). Avant de choisir le crépi, il faut vous renseigner sur les contraintes imposées par votre commune, votre région ou le lotissement. Pour le crépissage extérieur, il faut faire une demande de déclaration de travaux auprès de la mairie.
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